Les Avionnettes
Club romand d'ULM

Qui sommes-nous?

Fondé en 1982, notre club d'ULM suisse s'est donné pour mission de réunir les passionnés d'ULM à travers le pays. 

Bien que la majorité de nos membres soient actuellement actifs en France, l'autorisation de vol accordée en 2016 a marqué une expansion significative de notre présence en Suisse, avec de plus en plus de pilotes s'adonnant aux plaisirs du vol sur des appareils électriques tels que les paramoteurs et les pendulaires.

À ce jour, notre club ne supervise pas encore de champs d'aviation, mais notre objectif est de créer une communauté dynamique et engagée. Nous organisons annuellement une assemblée générale où les membres se réunissent pour discuter, échanger des expériences et partager leur passion commune pour l'ULM. De plus, nous encourageons la convivialité au sein de notre communauté en organisant régulièrement des rencontres sur des bases ULM en France.

La cotisation annuelle pour faire partie de notre club s'élève à 40 CHF, une contribution modeste qui permet de soutenir nos activités et de promouvoir l'esprit de camaraderie au sein de notre communauté. En signe de reconnaissance envers nos membres, le repas qui suit l'assemblée annuelle est offert, offrant ainsi une occasion supplémentaire de renforcer les liens au sein de notre club d'ULM en constante expansion 

Les condition pour voler en Suisse

Classe 1 (paramoteur) et 2 (pendulaire)

Le moteur électrique, c'est une alternative ascensionnelle intéressante pour les parapentes, les deltas et les ailes rigides: il permet de monter à la recherche des thermiques. Les planeurs de pente à moteur électrique font partie de la FSVL depuis 2016, ils constituent donc la dernière-née des disciplines du vol libre.

C'est l'Ordonnance du DETEC sur les aéronefs de catégorie spéciale (OACS) qui constitue le cadre juridique. D'une manière générale, les planeurs de pente avec et sans moteur électrique sont mis sur un pied d'égalité. L'article 10a
contient cependant des dispositions spéciales: 
Décollage et atterrissage exclusivement sur un aérodrome (exception: les atterrissages pour raisons de sécurité) Autorisation du chef d'aérodrome. Homologation de l'équipement conformément aux exigences de navigabilité établies par l'autorité aéronautique allemande: compte tenu de l'obligation d'aérodrome, les exigences inhérentes doivent être respectées (radio, en particulier)

Sont autorisés les moteurs électriques pour parapentes, deltas et ailes rigides destinés au décollage à pied ou au chariot. Ils doivent répondre aux exigences de navigabilité établies par l'autorité aéronautique allemande (LBA) pour les avions ultra-légers dirigés par déplacement du centre de gravité de type ultra-léger à décollage au pas de course et ultra-léger pendulaire. Chaque pilote doit s'assurer que le constructeur remplit ces conditions.

Pour commencer la formation, il faut être détenteur de la licence de parapente, de delta ou d'aile rigide. Les pilotes qui peuvent présenter une attestation d'instructeur de vol confirmant qu'ils sont aptes à voler en solo sont désormais également admis à la formation. Les examens théorique et pratique se passent auprès d'un instructeur. Matières pour l'examen théorique: météo, législation et directives, matériel/technique, pratique du vol. Il se passe à l'oral ou à l'écrit à l'école de vol.

Examen pratique, conditions préalables: au moins 20 décollages, tours de piste et atterrissages ainsi qu'une assurance responsabilité civile d'une couverture d'au moins CHF 1 millions. Les épreuves de l'examen sont: préparation au vol et au décollage (briefing), décollage, effectuer un 8 en vol horizontal, touch and go, prise de terrain, atterrissage sur un terrain défini d'une longueur de 100 m, annonces radio.


Examen facilité avec licence étrangère
Tout détenteur d'une licence UL étrangère bénéficie d'une admission facilitée. Une évaluation individuelle permet de déterminer quelles parties des examens théorique et pratique doivent être passées, dont au minimum: un vol de contrôle auprès d'un instructeur, la partie théorique législation et directives. Ce n'est pas encore claire, quand il faut passer les domaines radio (branche 90) et radiotéléphonie (Voice).

Terrain
Les planeurs de pente à moteur électrique ne peuvent décoller et atterrir que sur des champs d'aviation. La condition préalable est l'accord du responsable du champs d’aviation.


Les atterrissages extérieurs sont autorisés s'il n'est pas possible de revenir en toute sécurité au terrain d'aviation.

Assurance
Tout détenteur d'un planeur de pente doit avoir souscrit une assurance avec une couverture minimale de CHF 1 million. La FSVL propose à ses membres une assurance responsabilité civile bon marché.



Classe 3 (multiaxe) et 4 (autogyre)

La Suisse restreint l'accès de son espace aérien aux ULM à moteur thermique, sauf pour ceux de type 3 et 4 homologués et répertoriés par l'OFAC. Les conditions de vol comprennent l'immatriculation en Suisse, la catégorisation en avion Ecolight, et la licence de pilote LAPL, PPL, ou RPPL. Des exceptions s'appliquent aux pilotes étrangers et aux ULM immatriculés à l'étranger. La formation de base pour les pilotes ULM solo doit être effectuée hors de Suisse, mais des formations biplace et des examens théoriques peuvent avoir lieu sur le territoire suisse.

La transition vers ULM depuis une licence avion existante (LAPL, PPL, RPPL) est rapide, nécessitant de 5 à 15 heures de formation. La formation ULM ne fixe pas de quota d'heures minimal, mais recommande environ 30 heures. Les détenteurs de brevets avion peuvent passer rapidement au brevet ULM. Les coûts varient entre 6000 et 10 000 CHF. Les brevets émis dans des pays exotiques ne sont pas recommandés pour leur manque de pérennité en France.

Pour la conversion PPL, LAPL, CPL, ATPL vers ULM, la licence PPL avion équivaut au tronc commun théorique ULM. Cependant, les RPPL et LAPL nécessitent une nouvelle théorie sans cours obligatoires. Aucune visite médicale n'est exigée. La licence complète ULM classe multiaxes nécessite un complément théorique et un examen pratique. La formation/transition dure généralement de 5 à 10 heures pour un pilote régulier, se déroulant en France et en Suisse, avec une validation par l'instructeur plutôt qu'un examen officiel.




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